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Volupté

Résumé
À trente ans, Sainte-Beuve le critique publie un roman très attendu, dans lequel il relate à mots couverts sa liaison avec Adèle Hugo, l'épouse de son maître et ami. Amaury sera son double, qui s'apprête à partir en Amérique pour tenter d'échapper au souvenir douloureux d'une passion amoureuse. Engagé auprès d'une autre, il aime Madame de Couaën d'un amour impossible, et dénonce ce penchant coupable comme la cause de tous leurs malheurs. Avec la ressource d'une foi inébranlable, il parviendra cependant... mais trop tard... à s'élever contre les exigences de la volupté. Annonçant la rupture avec les premiers élans romantiques, le roman traduit néanmoins un besoin d'absolu qui se traduit par une ferveur religieuse exaltée. George Sand, amie de Sainte-Beuve, jugea l'oeuvre « parfaite ».
Mots-clés: Roman CLASSIQUE
Durée: 14h. 58min.
Édition: Paris, E. Fasquelle, 1927
Numéro du livre: 15709

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Numéro du livre : 72245
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Lu par : Raymonde Aubert
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 17816
Résumé:Au sommet d'une montagne de l'Oberland bernois où il vient de déjeuner dans un club, Martin s'apprête à monter dans un télésiège qui le descendra au fond de la vallée. Le télésiège comporte deux fauteuils accolés. Martin va-t-il descendre seul ? Non. Une femme se décide à lui tenir compagnie. Elle porte un bonnet à pompon rouge et des gants de laine rouge. La descente ne prend que vingt minutes. Mais une panne survient et les occupants du télésiège ont tout le temps de faire connaissance. Comment se terminera ce voyage dans un ciel de neige, bientôt envahi par la brume du soir ? On ne l'apprendra qu'à la dernière page du récit.
Lu par : Hervé Detrey
Durée : 2h. 4min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 17962
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Numéro du livre : 17128
Résumé:Réunit : "La double maîtresse" ; "Les rencontres de M. de Bréot" ; "La pécheresse" ; "L'escapade". - Contient "Henri de Régnier" par Paul Léautaud.
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Lu par : Jean Frey
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Lu par : Alain Maillard
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 12488
Résumé:Le roman anonyme de "Robert le Diable" est attachant par la variété de ses épisodes et de son inspiration. Autour du thème central du repentir et du rachat du héros condamné au crime par sa naissance diabolique se développent des scènes de combat qui apparentent l'oeuvre à la littérature épique ; des scènes d'amour, un amour longtemps tu de la princesse pour cet inconnu qu'elle soupçonne d'être un vaillant chevalier malgré sa vie misérable ; des scènes de la vie quotidienne, cour de l'empereur, tumulte des rues, us et coutumes du palais pontifical. Le tout s'achève par un coup de théâtre bien préparé où le vainqueur des Turcs confond l'imposteur qui prétendait épouser la princesse, avant de se retirer dans un ermitage où il meurt en odeur de sainteté. Le merveilleux, qui n'est ni profane, ni celtique, ajoute au charme de cette histoire au récit habilement mené par un écrivain pleinement maître de son métier.
Lu par : Bertrand Baumann
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19151
Résumé:Au départ du face à face entre un laboureur et la mort, et la dispute qui s'ensuit, il y a le corps d'une jeune femme, l'épouse du laboureur, rendu à la terre. Elle était jeune, douce, mère de famille. Est-il normal que ce qu'il y a de plus beau au monde, de plus enjoué, de plus innocent, soit tranché dans son évolution par la mort ? revendique le laboureur. Est-il concevable de réclamer justice et réparation pour une perte inscrite depuis l'origine des temps dans tout ce qui respire ? rétorque la mort. Ainsi avance la dispute. Chacune des phrases nous est connue. Nous les portons en nous, sachant qu'un jour nous aurons à les prononcer ; de nous-mêmes à nous-mêmes, car autrement comment parvenir à donner sens à l'irréparable ? Lumineux et dense, ce texte, s'il aborde un sujet grave, le fait avec franchise et son énergie n'est pas celle du désespoir, au contraire. La douleur permet au laboureur, non pas de se répandre en lamentations, mais de poser les vraies questions. Ce dialogue de la fin du Moyen Âge déconcerte par la rigueur de sa composition et l'amplitude de l'écho qu'il trouve en chacun de nous. Avec l'évidence des oeuvres parfaites, cette joute oratoire touche à l'essentiel.